Pourquoi les enfants continuent de brûler malgré les crèmes solaires

Chaque été, c’est la même rengaine : on tartine les enfants de crème solaire, on installe le parasol, on pense avoir tout bon… Et pourtant, les coups de soleil et les insolations continuent. Pourquoi ? Parce que certaines erreurs, parfois anodines en apparence, exposent les plus jeunes à des risques évitables. Voici les 7 faux pas les plus fréquents, et surtout, les bons réflexes à adopter.

Appliquer la crème solaire une seule fois dans la journée

C’est l’erreur numéro un. Beaucoup de parents pensent qu’une application le matin suffit. En réalité, la protection solaire perd en efficacité au fil des heures, notamment à cause de l’eau, de la transpiration ou du frottement des vêtements. Pour qu’elle reste efficace, il faut réappliquer toutes les deux heures, et après chaque baignade, même si elle est étiquetée « résistante à l’eau ». Ne pas le faire revient à exposer la peau de l’enfant à un risque important de brûlure.

Utiliser une crème inadaptée à l’enfant

Toutes les crèmes ne conviennent pas aux peaux sensibles des enfants. Certaines formules sont trop légères, pas assez couvrantes, ou contiennent des filtres chimiques irritants. Il est essentiel de choisir une crème à indice 50+, à large spectre UVA/UVB, et idéalement formulée spécifiquement pour les enfants. Les textures mousse ou spray peuvent faciliter l’application, mais seule une application généreuse garantit une bonne protection.

Oublier certaines zones pourtant très exposées

Visage, bras, jambes sont bien souvent protégés, mais des zones clés sont régulièrement négligées : les oreilles, la nuque, le dessus des pieds, les paupières ou encore la raie des cheveux. Ces parties sont pourtant particulièrement sensibles. N’oubliez pas non plus les lèvres, qui doivent être protégées avec un baume SPF. Un chapeau à large bord peut aider à couvrir une partie de ces zones. La marque française KI ET LA propose des chapeaux anti-UV et des lunettes de soleil incassables spécialement conçus pour les enfants. Confortables, légers et stylés, ces accessoires offrent une vraie solution de protection au quotidien.

Se fier uniquement à l’ombre du parasol

Le parasol offre une impression de sécurité, mais il n’arrête qu’une partie des rayons UV, qui peuvent se réfléchir sur le sable, l’eau ou même le carrelage d’une terrasse. La réverbération est un piège classique, surtout en bord de mer. Pour une protection optimale, il faut combiner ombre, crème solaire et vêtements anti-UV.

Sortir aux heures les plus risquées sans équipement adapté

Entre 11h et 16h, l’intensité des UV est à son maximum. C’est justement à ces heures qu’on va souvent à la plage ou qu’on joue dehors. Si vous ne pouvez pas éviter les sorties à ces moments-là, il faut être particulièrement vigilant : lunettes de soleil, t-shirt anti-UV, chapeau couvrant, et bien sûr réapplication fréquente de la crème.

Laisser les enfants jouer mouillés au soleil

C’est une scène typique de l’été : des enfants sortent de la mer ou de la piscine, restent trempés et repartent jouer. Or, l’eau accentue l’effet des rayons du soleil. Elle agit comme une loupe, amplifiant les risques de brûlure. Pour éviter cela, il faut sécher les enfants rapidement et remettre de la crème solaire avant qu’ils retournent s’exposer, même brièvement.

Baisser la garde quand il fait moins chaud ou quand le ciel est voilé

Ce n’est pas parce qu’il fait 22 °C avec un peu de vent qu’il n’y a pas de danger. Jusqu’à 80 % des UV traversent les nuages, et le vent peut masquer la sensation de chaleur, ce qui pousse à prolonger l’exposition. En altitude ou par temps nuageux, le risque est même parfois plus important car on se protège moins. Il est crucial de garder les mêmes réflexes de protection, quel que soit le ressenti météo.

Conclusion : un été au soleil, oui, mais pas à n’importe quel prix

Loin d’être une obsession, la protection solaire des enfants est une nécessité. Les dommages causés par les UV pendant l’enfance sont cumulatifs et peuvent avoir des conséquences sur le long terme, notamment en augmentant le risque de cancer de la peau. En corrigeant ces erreurs courantes et en instaurant une routine solaire efficace, les enfants peuvent profiter du plein air tout en étant protégés.

Le soleil est un plaisir. À nous de faire en sorte qu’il ne devienne pas un danger.