Quel choix de dépliant ou flyers pour sa communication ?

Dans le monde de la communication visuelle, les flyers et dépliants sont loin d’être dépassés. Malgré l’ère du numérique, ils restent des outils puissants pour capter l’attention et transmettre un message clair, rapide et ciblé. Mais encore faut-il bien les choisir. Entre les différents formats, les types de papiers, les objectifs visés ou encore le public ciblé… il y a de quoi s’y perdre. Alors, comment s’y retrouver et faire le bon choix ? Voici quelques pistes pour vous guider.

D’abord, posez-vous la bonne question : pourquoi ?

C’est peut-être une évidence, mais beaucoup sautent cette étape. Avant même de penser au format ou au design, demandez-vous quel est l’objectif de votre Flyer ou dépliant. Est-ce pour annoncer un événement ? Promouvoir un service ? Donner des infos pratiques ? Attirer des clients en boutique ? Ou simplement faire connaître votre marque ? La réponse va déterminer toute la suite : le ton, le style, les infos à y mettre, et même le format.

Par exemple, un flyer destiné à être distribué dans la rue devra être percutant et facile à lire d’un coup d’œil. Alors qu’un dépliant destiné à être laissé à l’accueil d’un cabinet ou dans un salon peut se permettre d’être plus riche en contenu, plus « posé ».

Le choix du format : ne pas négliger l’impact visuel

On a souvent tendance à rester sur les classiques A5 ou A6. Et c’est vrai, ils fonctionnent bien, surtout pour les distributions de masse. Mais selon le message, il peut être pertinent d’oser d’autres formats.

  • A6 ou A5 : pratiques, économiques et idéals pour les distributions rapides en main propre ou en boîtes aux lettres.
  • Dépliant 2 ou 3 volets : parfait pour structurer un message plus complet, présenter plusieurs services ou raconter une histoire.
  • Format carré ou allongé : attire l’œil et casse les codes traditionnels, utile pour se différencier.

Le papier : un détail qui fait toute la différence

Oui, le choix du papier, ça peut paraître secondaire. Et pourtant… Un papier trop fin peut renvoyer une image « cheap », alors qu’un papier épais, avec un pelliculage mat ou brillant, donnera une impression plus haut de gamme, plus sérieuse. Un 90g ou 115g suffira pour une distribution de masse.

En revanche, si vous voulez que votre flyer tienne bien en main et renvoie une image qualitative, orientez-vous vers du 170g ou même du 300g. C’est un petit surcoût, mais ça joue clairement sur la perception du client. Une petite astuce : toucher le papier crée une forme de connexion sensorielle. C’est bête, mais ça marche.

Le design : clarté, hiérarchie et appel à l’action

Il ne s’agit pas simplement de faire un design « joli ». Le design doit servir votre message. Trop de flyers sont surchargés : trop d’infos, trop de couleurs, trop de polices… Résultat : on ne sait pas où regarder. Un bon flyer doit accrocher l’œil avec un titre clair, proposer une structure aérée, des visuels de qualité et surtout un appel à l’action bien visible : « Venez ! », « Réservez », « Appelez-nous », etc.

N’oubliez pas d’adapter le ton et les visuels à votre public : un flyer pour un événement étudiant n’aura rien à voir avec une plaquette destinée à un cadre en BtoB.

Et enfin… pensez à la distribution !

Un flyer parfait sur le fond et la forme ne servira à rien s’il est mal distribué. Là aussi, adaptez selon votre cible : rue, boîtes aux lettres, commerces partenaires, courrier, salons… Chaque canal a ses forces et ses limites. Et parfois, la réussite passe simplement par être là où se trouve votre public.

Conclusion

Choisir un dépliant ou un flyer, ce n’est pas juste une affaire de format ou de couleur. C’est un vrai petit projet de communication à part entière. Il faut penser stratégie, cible, message, support et distribution. Avec un peu de réflexion, vous pouvez faire de cet outil un vrai levier de visibilité.

Et puis entre nous, parfois, un bon flyer bien pensé vaut mieux qu’une campagne web mal ciblée. Comme quoi, le papier n’a pas dit son dernier mot.